L’AFPCNT et l’AIRAP organisent le 4 décembre prochain un webinaire en distanciel       

« Le risque d’avalanche en secteur habité »

à destination

  • des maires , de leurs élus en charge des risques naturels ainsi que de leurs services techniques
  • des DREAL,  DDT, des services  départementaux de la sécurité civile
  • des associations d’élus et de protection, et plus généralement, de tous les participants, à des degrés divers, aux actes de protection des personnes face au risque d’avalanche en secteurs habités dans les communes exposées à ce risque telles qu’elles on été identifiées en 2010 par l’INRAE  (www.avalanches.fr) à travers les SSAH (Sites Sensibles aux Avalanches en secteurs Habités).                                                                             
  •  Ce risque d’avalanche en secteur habité est bien présent dans un certain nombre de communes des départements de la Savoie, de la Haute-Savoie, de l’Isère, des Hautes-Alpes, des Alpes de Haute-Provence, des Alpes-Maritimes mais aussi de l’Ariège, de la Haute-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées Orientales et de la Corse du Sud.
  • La tenue en 2030, dans un certain nombre de ces départements va rendre d’autant plus urgente la mise en place de mathodes et de moyens adaptés de protection.Chaque année, une avalanche puissante peut survenir dans une des 200 communes de France particulièrement exposées.
    La liste est longue de celles qui, dans le passé, ont été touchées, avec mort d’hommes :
    Val d’Isère, Tignes, Chamonix, Aulon, La Grave, Lans-le Villard, Flaine, Huez, Le Tour, Asco, Ortiporio, Porté-Puymorens, La Giettaz, Barèges, Allos, Ristolas, Auzat, etc. etc. 200 morts en 100 ans !

  • Comment s’en protéger ?
    Il existe des moyens et méthodes, adaptés selon la taille de la commune, pour protéger les habitants et anticiper au mieux les situations à risque.
    Chacun, à son niveau, a un rôle à jouer pour renforcer la sécurité et la résilience des territoires. Pour répondre à cette problématique de la meilleure couverture du risque trois aspects sont à prendre en compte  
                • où ?
                • quand ?
                • comment ?                             
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    •  1  – Où ?  L’identification et la mise à jour régulière des zones à risque reposent sur des cartes et données techniques élaborées par l’État, en lien avec la connaissance du terrain des communes concernées
         2 – Quand ? et c’est mettre en place les moyens et méthodes pour pouvoir, au mieux, appréhender la période probable de déclenchement d’une avalanche.
      Chamonix, 10 000 habitants, les Houches, 3300 habitants, Vallorcine, 400 habitants ont, chacune, mis en place des réponses adaptées à cette question essentielle : comment alerter en temps utile.
      3  –  Comment ? bouche à oreille ou outils techniques ? Ces derniers, retenus dans ces 3 communes, existent, efficaces et peu coûteux. Quels sont-ils ?
  •  Cette réunion a pour objet de vous présenter les réponses à ces trois questions, à travers des présentations claires illustrées, en particulier, par les maires et élus responsables de la sécurité de ces  trois communes.
    – la théorie, la méthode et la panoplie des moyens existants, présentées par de grands professionnels- la pratique, les solutions retenues, présentées par les responsables dans ces trois communes de tailles si diverses.
  • seront abordés aussi les méthodes et moyens de la protection de secteurs routiers
    L’AFPCNT, l’AIRAP et les différents intervenants lors de ce webinaire seront heureux de vous accueillir, en distanciel, à cette réunion de présentation.Vous pourrez, à cette occasion, dialoguer avec les intervenants avec des temps de questions dédiés sur chacun des sujets abordés.   
      •  Jean-Claude Bourdais
           Président de l’AIRAP
AIRAP
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LES 152 COMMUNES AUX CARTES INEXACTES

Dans ces communes, souvent associées à des stations de ski, les secteurs où des avalanches “exceptionnelles” peuvent tomber sur des bâtiments en zones habitées ne sont pas connus de leurs maires.

L’Etat, qui en a la charge, aurait du afficher ce risque depuis…septembre 2015.

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POUR PRÉVENIR

L’AIRAPAssociation pour l’Information sur les Risques d’Avalanches urbaines et leur Prévention, a été créée en 2005 par les parents de 3 jeunes, morts dans l’avalanche ” oubliée ” de Montroc le 9 février 1999 (commune de Chamonix – 12 morts dans les 4 seuls chalets occupés parmi les 19 détruits)

Son objet est de prendre toutes initiatives de manière que :
  • les cartographies d’avalanches soient mieux faites et qu’y figurent, notamment, les zones d’AMV (zones d’Aléa Maximum Vraisemblable ou “zones jaunes”), précisant les secteurs d’avalanches rares et dévastatrices, (plus de 1400 couloirs répertoriés à ce jour, sur 230 communes, non signalés pour la plupart)
  • les responsables locaux et résidents concernés, propriétaires ou locataires, soient informés systématiquement de la dangerosité réelle des différents secteurs urbanisés
  • les actions concrètes visant à protéger les personnes, entreprises en cas d’épisode neigeux important, soient adaptées aux dangers encourus (Plans Communaux de Sauvegarde, alertes, évacuations, etc…)
    Le procès du Maire de Chamonix en 2003 a en effet montré les lourdes défaillances, tant des services de l’État que de la Mairie, dans chacun de ces trois domaines.

L’AIRAP est animée du souci très vigilant que d’autres ne soient pas les victimes, un jour, des dysfonctionnements observés.

Ce site est ouvert depuis le 1er septembre 2008. Il rendra compte fidèlement des avancées de l’AIRAP dans la poursuite de ses objectifs.

Airap avalanches urbaines

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